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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 07:42

"Le principe d'un accord a été trouvé" entre les potentiels repreneurs du Mans (Ligue 2), menacé de dépôt de bilan, et ses actionnaires actuels, a annoncé le club guild wars 2 po soir dans un communiqué.

"La formalisation est en cours et ce document, après approbation, sera soumis demain (jeudi) pour validation au Conseil d'administration du MANS FC", précise le communiqué publié à l'issue d'une réunion entre les deux parties.

Le président et actionnaire majoritaire Henri Legarda avait accepté le 27 mars dernier de céder ses parts (55%) pour un euro symbolique aux repreneurs intéressés, mais les discussions traînaient depuis.

Les actionnaires actuels attendaient en effet un engagement clair de l'homme d'affaires Claude Hervé, qui pilote le dossier de reprise, refusant de lui signer une promesse de vente, avait indiqué lundi une source proche du dossier à l'AFP.

M. Hervé avait de son côté réévalué à 14,6 millions d'euros le déficit du club en fin de saison, soit près du double du chiffre annoncé par les dirigeants, et indiqué que les repreneurs - le groupe multinational Veolia et des investisseurs locaux - devaient élargir leur tour de table puisque la somme qu'ils étaient prêts à investir (5 millions d'euros) ne suffisait pas à couvrir le passif.

Le Mans, 18e de L2, aurait besoin de près d'un million d'euros par mois pour finir la saison, avait-t-il été précisé à l'AFP de même source, et doit de nouveau passer jeudi devant la DNCG, gendarme financier du football français.

Barack Obama a proposé mercredi un budget 2014 visant une réduction des déficits en s'attaquant à la fois aux prestations sociales et aux niches fiscales, au risque d'un nouvel affrontement avec les républicains du Congrès mais aussi d'une révolte de ses alliés démocrates.

Présentant ce document comme "un plan responsable pour la classe moyenne et l'emploi", et disant sa volonté d'un "compromis" avec ses adversaires, M. Obama a affirmé que "nous pouvons faire croître notre économie et réduire notre déficit" en même temps, lors d'une allocution à la Maison Blanche.

Exercice obligé mais largement théorique puisque la Chambre des représentants aux mains de ses adversaires républicains détient le droit de vie et de mort sur toute loi engageant des dépenses, le budget présidentiel prévoit de réduire le déficit de 1.800 milliards de dollars supplémentaires sur dix ans.

Deux tiers viendraient de coupes et un tiers de nouvelles recettes. M. Obama veut taxer les revenus des plus riches à 30% minimum, un dispositif connu sous le nom de "règle Buffett" qui a déjà été rejeté par le Congrès dans le passé. Il souhaite aussi augmenter les taxes sur le tabac pour financer la scolarisation des plus jeunes.

M. Obama a souligné que ce budget, qui appelle aussi à investir dans les infrastructures, remplacerait les coupes automatiques et généralisées entrées en vigueur début mars, faute d'accord au Congrès entre les deux partis.

Le document prévoit un budget de la défense stable hors opérations en Afghanistan et une augmentation globale de l'enveloppe consacrée à la recherche. Le département d'Etat verrait son budget fondre de 6%, même si davantage de fonds seraient alloués à la sécurité du réseau diplomatique, un sujet sensible après l'attaque de Benghazi (Libye) en septembre dernier.

Couvrant la période courant du 1er octobre 2013 au 30 septembre 2014, le budget présidentiel de 3.770 milliards de dollars est construit sur l'hypothèse d'un déficit de 744 milliards, soit 4,4% contre 5,5% estimés cette année. Il projette aussi une croissance annuelle révisée à la baisse avec 3,2% et un taux de chômage tombant à 7,2%.

Concessions sur les programmes sociaux

Pour tenter d'amadouer les républicains, M. Obama leur offre des concessions, en particulier dans le domaine des programmes sociaux chers à son parti démocrate. Le président a d'ailleurs invité une douzaine de sénateurs républicains à dîner mercredi soir à la Maison Blanche.

"Je ne pense pas que toutes ces idées soient idéales, mais je suis prêt à les accepter dans le cadre d'un compromis, et seulement si elles contiennent des protections pour les Américains les plus vulnérables", a-t-il assuré.

Toutefois, à vouloir satisfaire tant les conservateurs que les progressistes, M. Obama s'est déjà attiré les foudres des deux camps.

Le président républicain de la Chambre guild wars 2 po 2 % Boehner, qui a négocié depuis 2011 avec M. Obama sur les questions budgétaires avec des résultats très limités, a concédé mercredi que le président "mérite d'être reconnu pour certaines réformes progressives des programmes sociaux".

Mais il a mis en garde contre l'idée de "prendre ces modestes réformes en otage au nom de ses demandes d'augmentations d'impôts", un chiffon rouge pour les républicains qui sont déjà amers d'avoir dû consentir en janvier à un alourdissement de la fiscalité des plus aisés.

Le chef de la minorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, a quant à lui estimé que le plan de M. Obama n'était "pas sérieux (...); en grande partie ce n'est qu'une liste de courses de gauche".

De son côté, l'aile gauche des démocrates proteste contre l'idée, entérinée par M. Obama, de retenir un calcul moins avantageux pour ajuster les prestations sociales à l'inflation. Le sénateur du Vermont (nord-est) Bernie Sanders, a ainsi affirmé qu'il ferait tout pour bloquer le projet de M. Obama.

La publication de ce budget intervient deux mois après la date normalement requise par la loi, un retard justifié par la Maison Blanche par les affrontements entre républicains et démocrates du Congrès sur les questions budgétaires depuis la réélection du président fin 2012.

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